Pour une cohabitation harmonieuse
Randonneurs, chasseurs et animaux de compagnie
Lors d’une balade en plein air, il peut être tentant de laisser son chien se promener librement pour faire un peu d’exercice et profiter de la nature. Toutefois, ce geste peut exposer votre animal de compagnie à différents dangers :
- Il peut causer ou être victime d’un accident routier;
- Il peut être blessé par un autre animal (par exemple, un porc-épic, un coyote, un animal porteur du virus de la rage, etc.);
- Il peut contracter ou propager des maladies ou des parasites;
- Il peut être capturé dans un piège installé en toute légalité ou être abattu accidentellement;
- Il peut être exposé à des substances dangereuses;
- Il peut se perdre en forêt.
De plus, s’il n’est pas sous votre contrôle et qu’il se sent menacé, votre chien pourrait attaquer des êtres humains ou d’autres animaux. Les chiens qui sont laissés sans surveillance peuvent aussi causer de graves dommages aux populations d’animaux sauvages. Ils ont tendance à pourchasser les animaux qu’ils voient et ce comportement peut s’avérer particulièrement dommageable pour le cerf de Virginie en période hivernale.
Il est difficile, voir impossible de savoir avec certitude comment votre animal réagira en cas de stress ou d’excitation. Ainsi, mieux vaut le tenir en laisse pour assurer sa sécurité, celle de la faune et celle des autres utilisateurs du territoire (randonneurs, chasseurs, etc.).
Cohabitation entre chasseurs avec chien et piégeur.
La Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec (FTGQ) et la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) ont créé une vidéo spécifique aux chasseurs avec chien et aux piégeurs qui parcourrent les mêmes territoires à l’automne. La capsule explique aux chasseurs et aux piégeurs comment faciliter le partage du territoire et éviter les accidents.
Puisque les chasseurs avec chiens et les piégeurs se retrouvent sur les mêmes territoires, les chiens sont exposés à des risques lorsqu’ils s’approchent de certains pièges. Il était donc important pour les fédérations impliquées de recenser les trucs qui permettront aux deux groupes de cohabiter sans danger.
Par exemple, la vidéo explique qu’un piégeur exploite rarement l’entièreté de son territoire en même temps. En territoire privé ou structuré, il est possible pour chacun d’annoncer son arrivée au gestionnaire ou au propriétaire et de lui indiquer les secteurs qu’il entend parcourir. Le chasseur devrait toujours garder son animal à vue lorsqu’il parcourt les zones à risques telles que les corridors forestiers, les bordures des champs ou les limites d’un terrain clôturé. Quant au piégeur, il devrait toujours garder ses connaissances à jour et utiliser les meilleurs techniques de piégeage pour réduire le risque de captures accidentelles.
Assurer la sécurité de tous
Garder votre chien en sécurité
Règles de sécurité
- Le meilleur moyen de prévention consiste à tenir votre chien en laisse lorsque vous l’emmenez en promenade.
- Assurez-vous de savoir à qui appartiennent les terres sur lesquelles vous vous promenez et d’avoir l’autorisation d’y circuler;
- Demandez aussi au propriétaire s’il a consenti d’autres autorisations à des chasseurs ou des piégeurs;
- Prendre connaissance des périodes de chasse et de piégeage dans votre région et soyez encore plus vigilant qu’à l’habitude lorsqu’elles sont en cours;
- Lorsque votre animal de compagnie n’est pas avec vous, assurez-vous qu’il soit en sécurité et attaché à l’aide une chaîne adaptée ou confiné dans un espace clos (un enclos, votre maison, etc.);
- Pour les chiens de chasse, un collier de repérage ou un collier muni d’une cloche ainsi qu’un dossard de couleurs vives et fluorescentes sont fortement recommandés;
- Renseignez-vous au sujet des méthodes permettant de libérer un chien d’un piège ou d’un collet;
Un collier anti-collet
Ce type de collier vise à protéger la zone la plus vulnérable du chien (présence de la trachée et des carotides) pour lui éviter la strangulation s’il est capturé dans un collet. Ainsi, dans un avenir proche, les propriétaires de chiens de chasse auront accès à un outil de plus pour éviter un accident malheureux.
Connaitre les périodes à risque
L’automne est le moment le plus à risque pour votre animal de compagnie. Vers les mois d’octobre et de novembre, les piégeurs professionnels et les chasseurs sont très actifs et le temps est toujours propice aux promenades en plein air. De plus, votre animal est plus susceptible d’être capturé et d’être blessé dans les types de pièges utilisés à ce moment de l’année.
Au Québec, les périodes de piégeages pour des fins commerciales vont varier en fonction de l’espèce visée et de la région où l’activité est pratiquée. En général, dans les alentours de la mi-octobre à la mi-mars, des pièges présentant un risque potentiel pour votre animal de compagnie peuvent être installés. Pour connaître les périodes de piégeage exactes de votre région, cliquez ici.
Il faut toutefois noter qu’il est possible que des pièges soient posés en dehors de ces périodes, pour faire la gestion d’animaux en situation conflictuelle avec l’homme ou pour des fins de recherche.
La ligne du temps qui suit peut vous aider à visualiser les risques de captures accidentelles en fonction des mois de l’année.
Utiliser des techniques de piégeage préventives
En temps normal, un chien ne devrait pas se promener en forêt sans laisse et sans la supervision de son propriétaire. Toutefois, plusieurs personnes ignorent qu’au Québec, il est illégal de laisser un chien errer là où il y a du gros gibier. D’autres ne sont pas conscientes des dangers auxquels leur chien peut être exposé et des dommages qu’il peut causer si elles le laissent se promener sans surveillance. Dans un même ordre d’idée, une partie de la population ignore que le piégeage existe toujours et qu’il est pratiqué un peu partout dans notre province. Ainsi, des captures accidentelles peuvent arriver, et c’est bien souvent le trappeur qui a le mauvais rôle dans les médias.
Des problématiques peuvent aussi survenir lorsque le territoire est partagé entre des piégeurs et des chasseurs avec chiens. Ces derniers ne peuvent pas tenir leur chien en laisse pour pratiquer leurs activités. La proximité à laquelle ils se trouvent de leur animal et le contrôle qu’ils exercent sur lui permettent d’éviter bien des problèmes, mais occasionnellement, un accident peut tout de même arriver.
Pour toutes ces raisons, la FTGQ, avec l’aide de plusieurs partenaires, a conçu différents outils de sensibilisation dans le but d’aider à réduire les risques de captures accidentelles. Cette section du site web propose des techniques permettant de limiter les captures accidentelles de chiens pour les trappeurs qui se trouvent dans des zones à risque d’interaction avec des animaux de compagnie. Les techniques qui suivent seront principalement orientées pour la capture de ratons laveurs et de pékans, puisque la grande majorité des problématiques survient lors de la capture de ces espèces en milieux agricoles et agroforestiers.
Techniques de piégeage au sol
Il apparaît évident que les techniques aux sols sont les plus à risque en regard du potentiel en capture de chien. En considérant que pour les piégeurs de ces espèces, les techniques au sol s’avèrent souvent plus productives en termes de capture de raton et de pékan, une recherche a été effectuée pour tenter de présenter des techniques ou approches alternatives aux piégeurs. Les trois techniques qui suivent ont été expérimentées par un trappeur ontarien, M. Bill Davies, et présentées dans l’édition d’octobre 2012 de la revue Canadian National Trappers Alliance.
> Technique avec chaudière et appât (utile pour le raton et le pékan)
Pour effectuer cette technique, il faut d’abord trouver une chaudière, idéalement de forme carrée (pour plus de stabilité). Après, il faut couper deux encoches sur ses côtés de façon à pouvoir faire passer les ressorts d’un piège en X n° 220 (voir figure de droite). Par la suite, il faut couper le couvercle d’origine de la chaudière selon les spécifications du 1 er croquis et le fixer dans le haut de son embouchure. Vous devez ensuite placer le piège et l’appât. Une fois cela fait, il ne reste plus qu’à stabiliser la chaudière au sol grâce à une tige de métal en forme de U (symbole U inversé)(tel qu’illustré en rouge sur l’image). La plupart des animaux à fourrure visés vont passer sous le couvercle puis être capturés dans le piège. Les chiens, eux, vont avoir tendance à pousser le couvercle et déclencher le piège sans être capturés.
> Technique à la passe avec obstacles naturels (à utiliser dans les sentiers de ratons)
Une autre méthode consiste à croiser deux branches à environ 30 cm de chaque côté d’un piège en X. Ensuite, ajoutez un bâton de façon à ce qu’il chevauche les deux croix (voir l’image). Finalement, il faut trouver du matériel permettant de cacher le système (du foin, des branches, etc.). Les chiens vont avoir tendance à contourner ou à sauter par-dessus le dispositif alors que les animaux à fourrure vont passer dans le système puis être capturés.
> Technique avec tunnel grillagé (à utiliser dans les sentiers de ratons)
Il est aussi possible de confectionner un corridor pliant à partir d’un grillage métallique et de l’installer par-dessus un piège en X. Il est recommandé d’utiliser du grillage de 76,2 cm (2,5 pi) de large, de calibre 14 avec des carreaux de 5,08 cm x 5,08 cm (2 po x 2 po). Vous pouvez couper le grillage d’une longueur d’environ 61 cm (2 pi). Vous devez aussi utiliser une tige de métal en forme de U pour ancrer le grillage au sol (illustré en rouge sur l’image ci-dessus). Une fois que le système est en place, il reste à le recouvrir à l’aide de branches, de foins, etc. pour le dissimuler. Comme c’était le cas pour la technique précédente, les chiens vont être portés à contourner ou à sauter par-dessus l’installation.
Techniques de piégeage en hauteur (raton, pékan, martre et belette)
Les pièges surélevés empêchent assurément les captures accidentelles de chien, en plus d’éviter des captures de moufettes non désirées par le piégeur. Les trois approches qui suivent sont présentées en profondeur dans le manuel PGAF qui vous a été remis lorsque vous avez suivi votre cours de piégeage. Elles ont pour particularité d’installer un piège en hauteur, ce qui rend une interaction avec un chien impossible.
> Boite-piège sur une perche horizontale
En résumé, cette technique consiste à installer un piège en X dans une boîte de bois que l’on suspend, sur une perche, à environ 1,5m (4 pi 6 po) du sol.
> Piège en X sur un billot incliné horizontal
Comme son nom l’indique, cette technique consiste à installer un piège en X en hauteur, sur un billot incliné ou horizontal. Dans le cas d’un billot incliné, il faut s’assurer que l’extrémité surélevée de la perche dépasse l’arbre sur lequel elle est fixée d’environ 1m (3 pi 4 po) et se situe à au moins 1,8m du sol (6 pi). De plus, il faut distancer le piège d’environ 75 cm de l’arbre de soutien.
> La jupette
En résumé, pour effectuer cette technique, on doit commencer par fixer une perche inclinée à un arbre. Au-dessus de cette perche, sur l’arbre de support, on installe un piège en X que l’on cache avec des branches.
Les pièges à rétention (canidés, lynx, ratons)
L’utilisation de pièges à rétention peut être une solution à envisager lorsque vous vous trouvez sur des zones où le risque de capture de chien est élevé et que vous avez la possibilité de visiter fréquemment vos installations (aux 24 heures). Dans un même ordre d’idées, la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) nous a mentionné que le fait de privilégier l’utilisation de ce type de pièges, avant le 15 novembre, dans les zones à risque, serait une bonne façon d’éviter des captures mortelles de chiens de chasse.
Comme vous le savez sûrement déjà, il existe plusieurs sortes de pièges à rétentions. Certains sont très sélectifs et permettent de cibler uniquement le raton laveur et évitent tous risques de captures accidentelles d’animaux de compagnie. Ainsi en ce qui concerne spécifiquement le raton, actuellement quatre modèles de pièges couvre-patte ont passé les tests de conformité aux normes internationales de piégeage sans cruauté. Il s’agit des pièges Egg trap, Duffer, Lil’ Grizz Get’rz et Duke DP.
Pour les canidés (renards, coyotes et loups) et les lynx, l’utilisation des pièges à mâchoires certifiés (avec mâchoires coussinées, laminées et décalées) ou les lacets s’avèrent très sécuritaire et présente très peu de risque de blessures advenant la capture accidentelle d’un chien.
Une bonne communication peut aussi éviter des accidents
Lorsque vous obtenez l’autorisation d’une personne pour trapper sur son terrain, pensez à vérifier s’il a donné d’autres autorisations (à des randonneurs ou à des chasseurs, par exemple). Évidemment, il est aussi important de demander au propriétaire s’il a des chiens.
Dans un même ordre d’idées, quand vous piégez sur des territoires fauniques structurés (réserves fauniques, Zecs, pourvoiries), renseignez, si possible, les responsables du poste d’accueil pour leur montrer la zone approximative où vous piégez et à partir de quel moment vous êtes actifs. De cette manière, le personnel de ce territoire aura la possibilité d’avertir les autres utilisateurs afin qu’ils redoublent de vigilance.
Bien sûr, lorsque vous rencontrez des personnes qui se promènent avec leur chien à proximité de vos installations, il est important de leur mentionner que vous avez des pièges armés dans les parages et qu’ils doivent garder leur chien en laisse.
Si vous en avez l’occasion, vous gagneriez aussi à leur glisser quelques mots sur ce qu’est le piégeage, pourquoi vous le pratiquez et quel sont les avantages qu’il procure à la société (diminution des dommages sur les propriétés privées et les infrastructures publiques; diminution de prédation du bétail, des animaux de basse-cour et des animaux de compagnie; diminution des risques de propagation de maladies et de parasites, etc.).
Il faut toujours garder en tête que nous sommes plusieurs à partager un même territoire et que chacun doit y mettre du sien pour permettre une coexistence harmonieuse. En faisant notre possible pour éviter les captures accidentelles et en prenant le temps d’informer et de sensibiliser les autres utilisateurs du territoire, notre image ne s’en portera que mieux.
Différents outils de sensibilisation ont été créés à cet effet.
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Libérer son chien s'il est capturé
Si votre animal est capturé accidentellement dans un piège, dans la majorité des cas, il est possible de le libérer. Il est important de garder votre sang-froid, de tenter de calmer votre animal et d’appliquer les mesures présentées dans cette section.
Libérer son animal d’un collet
Si votre animal de compagnie est capturé dans ce type d’installation, il est important de le calmer pour l’empêcher de resserrer davantage le câble autour de son cou. La méthode la plus rapide et la plus facile pour le libérer consiste à couper le câble du collet. Toutefois, lorsque ce type d’incident arrive, les gens ont rarement la chance d’avoir un outil adéquat à leur portée. Dans cette section, nous vous montrerons donc comment libérer votre chien avec ou sans pinces adaptée. Cependant, nous tenons à recommander fortement à tout chasseur avec chien de se procurer une paire de pinces coupe-câble et de l’emmener avec lui quand il chasse avec son chien.
- Technique sans pince coupe-câble
Tenter d’abord de détacher la broche de fixation du collet. Ensuite, repérez le coulisseau antiretour, desserrez-le et détendez le câble pour libérer votre chien.
- Technique avec pince coupe-câble
Étape 1: Tentez de détacher ou de couper la broche d’attache du collet pour empêcher un plus grand resserrement. (Voir image ci-dessous.)
Étape 2: À l’aide d’une pince coupe-câble, coupez la section du collet qui entoure le cou de votre animal. Pour plus de facilité, tentez de couper la boucle qui rattache le collet à la barrure. Dans le cas d’un collet à ressort, vous pouvez aussi tenter de sectionner la partie du collet qui se trouve à l’extrémité supérieure du ressort. (Voir image ci-dessous.)
Note : Si vous ne parvenez pas à couper la partie du câble qui entoure le cou de votre animal, essayez de sectionner le câble le plus près possible du coulisseau antiretour. En travaillant le coulisseau antiretour, vous devriez être en mesure de détendre le câble pour libérer votre chien. Voir une illustration de collet ici.
Libérer son animal d’un piège en X
Si votre chien a été capturé accidentellement dans ce type de piège, sa laisse peut servir d’outil afin de le dégager. Tentez de calmer votre animal et suivez les indications suivantes pour le libérer.
Étape 1: Insérez votre pied dans la poignée de la laisse et ramener son mousqueton vers vous, en le faisant passer dans les anneaux du ressort.
Étape 2: Faites ensuite prendre le chemin inverse au mousqueton, mais en le faisant passer par dessus les anneaux du ressort.
Étape 3: Ramenez le mousqueton vers vous en le faisant passer à nouveau à l’intérieur des anneaux.
Étape 4: Tirer sur l’extrémité de la laisse sur laquelle le mousqueton est situé pour comprimer le ressort.
Étape 5: Bloquez le ressort à l’aide du crochet de sécurité.
Étape 6: Répétez les étapes 1 à 5 pour l’autre ressort.
Libérer son animal d’un piège de rétention
Si votre animal est accidentellement capturé dans ce type de piège, sa vie n’est pas en danger. Tentez de calmer votre animal et suivez les indications suivantes pour le libérer.
Étape 1: Placez les paumes de vos mains sur chacun des ressorts.
Étape 2: Exercez une pression égale, vers le bas sur chacun des ressorts.
Étape 3: À l’aide de vos doigts, vous devriez être en mesure d’ouvrir les mâchoires du piège suffisamment pour libérer la patte de votre animal.
Note : Si vous manquez de force pour comprimer les ressorts à l’aide de vos mains, vous pouvez essayer de les comprimer à l’aide de vos pieds. Laissez le piège au sol, mettez vos pieds sur les ressorts et comprimez-les à l’aide de votre poids.
Pour voir des vidéos expliquant comment secourir un chien ayant été capturé accidentellement :
- Sharing the Trails (en anglais)
- 6 Trapping Safety Videos Dog Owners Should Watch (en anglais)
- Trapper Education, Non-Targeted Animals (en anglais)
Les chats
Les chats qui sont laissés en pleine liberté sont exposés aux mêmes types de dangers que les chiens errants (voir plus haut).
Ces chats peuvent aussi causer des dommages à la faune sauvage. En chassant, ils peuvent affecter les populations de leurs proies (petits mammifères, oiseaux, amphibiens, reptiles et invertébrés) et faire compétition à des espèces prédatrices indigènes. Ils peuvent également servir de vecteurs pour des maladies transmissibles à l’homme ou à d’autres animaux.
Garder votre chat à l’intérieur de votre domicile en tout temps permettrait de réduire considérablement les dangers auxquels il peut être exposé. Cela contribuerait aussi à limiter les impacts négatifs que votre animal pourrait avoir sur la faune sauvage.
Saviez-vous?
Selon le Conseil des directeurs de santé publique, près de 117 000 cas de victimes de morsures de chiens sont enregistrés, chaque année, au Québec.
Le chat domestique fait partie de la liste des 100 espèces exotiques envahissantes les plus dommageables au maintien de la biodiversité, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Au Québec, « Nul ne peut laisser errer un chien dont il est le propriétaire ou le gardien dans un endroit où l’on trouve du gros gibier », selon l’article 61 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune. Cette loi prévoit une amende minimale de 250$ en cas d’infraction et permet à un agent de protection de la faune d’abattre un chien qui erre là où il y a du gros gibier.
Selon l’article 1466 du Code civil du Québec, « Le propriétaire d’un animal est tenu de réparer le préjudice que l’animal a causé, soit qu’il fût sous sa garde ou sous celle d’un tiers, soit qu’il fût égaré ou échappé. La personne qui se sert de l’animal en est aussi, pendant ce temps, responsable avec le propriétaire ».
Les municipalités du Québec ont généralement adopté des règlements qui obligent le port de la laisse. Il est important de vous renseigner sur les règlements qui ont cours dans votre municipalité.
Pour plus d'informations
- MELCCFP – Le chien… une menace pour la faune?
- MELCCFP – Le chat domestique, une espèce envahissante
- Le coureur des bois – Le chat domestique : les impacts d’un félidé de compagnie en milieu naturel
- Soyez un propriétaire d’animal de compagnie responsable
- Les terres publiques : pour une cohabitation harmonieuse et sécuritaire entre trappeurs et randonneurs
- Pour une cohabitation harmonieuse entre gestionnaires de la faune, randonneurs et animaux de compagnie
- Affiche de sensibilisation pour le grand public
- Affiche de sensibilisation pour utilisateurs de territoires fauniques structurés
Pour en savoir un peu plus sur les maladies pouvant être transmises à votre animal de compagnie :
- FTGQ – Les maladies de la faune
- Gouvernement du Québec – La rage
- MELCCFP – Lutte contre la rage du raton laveur
- MELCCFP – La tularémie : Une maladie qu’on peut éviter
Pour en savoir plus sur les aspects légaux :
- La responsabilité des propriétaires d’animaux
- Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune
- Code civil du Québec
Note : Des règlements concernant les animaux de compagnie ont aussi été adoptés par les différentes municipalités du Québec. Ces règlements vont varier d’une municipalité à l’autre. Pensez à vous renseigner sur ceux qui ont cours dans votre secteur.